Le blog sur Sarcelles

Informations, Actualités, Vie de la Ville

La mairie vous emméne à Paris


La mairie de Sarcelles vous propose d'aller à Paris pour assister à un concert de musique classique.

Dimanche 21 juin 2009 à 21h
Eglise Saint-Roch, à Paris

Transport pour Paris gratuit :

- Départ de Lochères à 18h : Devant le Conservatoire,2 avenue Paul Langevin

- Départ du Village à 18h : Devant l’hôtel de ville, 3 rue de la Résistance

Retour à Sarcelles vers 23h45

Réservation obligatoire au Conservatoire avant le 13 juin
Conservatoire à Rayonnement Communal
Tél : 01 39 90 14 94

Mobilisation contre le projet F1

Un site internet vient de se créer, regroupant la pétition contre l'installation du circuit de F1 dans le 95, les différents articles de presse sur le sujet, ainsi que quelques billets d'humeur.

Retrouvez le collectif Val d'Oise Sans F1 sur leur site

Résultats européennes




Tout les résultats pour Sarcelles sont disponibles sur :

http://elections.interieur.gouv.fr/07/011/095/095585.html

On remarque le taux incroyable d'abstentions : 74,57 % !

Ou sont les livres ?

Sarcelles, un mardi, 14h ...

Vous venez d'entendre le titre d'un livre à la radio, et vous n'avez plus qu'une idée en tête, l'acheter. Il ne s'agit pas d'un ouvrage obscur ou d'une série limitée, au contraire, le blockbuster de l'été, présent dans toutes les librairies ... Mais justement, ou sont les librairies à Sarcelles ?

Je ne parle pas des maisons de la presse, ou de points de vente de journaux. Vous trouverez votre Parisien du matin assez facilement. Mais ou acheter un livre ? Ou commander vos livres scolaires ? Ou emmener nos enfants pour les familiariser avec l'achat culturel ?

Bien sur nous avons des bibliothèques, plus ou moins bien fournies. Mais le livre, au delà de son existence physique de papier et d'encre, est aussi un objet symbolique : il est le livre préféré des ados et des mamans, le manuel de mathématiques sur lequel on peinera toute l'année, le bel ouvrage reçu pour un anniversaire ou une occasion particulière, la lecture forcée de lycée qui ouvre les portes d'un nouveau monde ... Comment pouvons nous être une ville si jeune, si dynamique, sans une librairie ?

On trouve dans Sarcelles des librairies communautaires, des points presse ... Mais depuis la fermeture de l'espace culturel Leclerc aux Flanades en fin d'année dernière, plus un espace qui rassemblerait les communautés et les générations autour du livre et plus largement des objets culturels.

Je reprends ici l'article du Parisien paru à ce sujet :

"Nouveau contretemps du côté des Flanades. Le repreneur pressenti pour récupérer la librairie a finalement jeté l’éponge, faute de financement. Aujourd’hui, la mairie se donne un nouvel objectif : une ouverture pour la rentrée scolaire. Une date décisive car avant de proposer des journaux, l’ancienne librairie fournissait surtout les livres scolaires.

« Nous ne laisserons pas la ville sans librairie qui fournirait des livres scolaires, promet François Pupponi, le député-maire (PS) de Sarcelles. Nous avons trouvé un nouveau repreneur, une personne qui a déjà une librairie dans le département. Pour l’instant, il cherche à boucler son tour de table financier. » Car, en période de crise, les banques prêtent moins facilement à des commerçants. La municipalité vient donc de décider de mettre la main à la poche le cas échéant pour sortir de cette impasse.
« Nous avons gardé une enveloppe financière au cas où, prévoit Annie Peronnet, adjointe au maire chargée de l’urbanisme (PC). On se réserve la possibilité d’acheter le fonds de commerce et de le louer à un repreneur. » En attendant, le tabac du centre commercial vend quelques journaux. « Les clients ne manqueraient pas », jure-t-on du côté des commerçants.
« Il y a de la demande, assure José Garcia Cabos, le directeur du centre commercial. Je ne perds donc pas espoir que le maire trouve une solution rapide. Il y a de la vie dans ce centre. » L’arrivée d’une nouvelle librairie est urgente. Depuis la reprise du supermarché Leclerc par les halles d’Auchan en janvier, cette fermeture prive 42 000 habitants de presse et de livres."

Dans une ville voisine, mais si différente, Enghien les Bains, on trouve pourtant plusieurs librairies, certaines mêmes spécialisées. On devine facilement que le panier moyen d'achat culturel annuel d'un habitant d'Enghien est supérieur à celui d'un sarcellois, mais est-ce vraiment une raison valable pour priver une ville d'un accès aux livres ?


Il est urgent que la mairie se mobilise en faveur des commerçants qui souhaitent s'établir dans notre ville, comme il est annoncé dans l'article du Parisien. Mr Pupponi défend l'image de notre ville régulièrement dans les médias, et s'acharne à se battre contre les clichés véhiculés sur Sarcelles. Une librairie serait la bienvenue pour combattre l'idée de la ville-dortoir, habitée par une population d'illettrés !

On vote ?




Les listes pour l'Ile de France :


  • Europe Écologie : José Bové - Daniel Cohn-Bendit - Eva Joly
  • UMP : Michel Barnier - Rachida Dati - Jean-Marie Cavada
  • FN : Jean-Michel Dubois - Marie-Christine Arnautu - Farid Smahi
  • Europe Démocratie Espéranto : Élisabeth Barbay
  • MoDem : Marielle de Sarnez - Bernard Lehideux - Fadila Mehal
  • Debout la République : Jean-Pierre Enjalbert - Nicolas Dupont-Aignan (3e)
  • Lutte ouvrière : Jean-Pierre Mercier
  • Parti socialiste : Harlem Désir - Pervenche Bérès - Benoît Hamon - Monique Saliou - Alain RichardGras
  • Front de Gauche : Patrick Le Hyaric (PCF)
  • NPA : Omar Slaouti, Olivier Besancenot en 3e position
  • Newropeans : Marianne Ranke-Cormier
  • CNI (Centre national des indépendants et paysans) : Annick du Roscoät
  • Alliance écologiste indépendante : Jean Marc Governatori
  • Alternative libérale : Sabine Herold
  • Sans-étiquette : Dieudonné M’bala M’bala
  • Libertas : Jérôme Rivière
  • Communistes : Rolande Perlican
  • Gaullistes en colère (RIF) : Paul-Marie Coûteaux
Les bureaux de vote :

(Liste fournie par le site de la mairie de Sarcelles, à vérifier car pas de remise à jour récente)


Bureau n° 1 Hôtel de ville : 3, rue de la Résistance
Bureau n° 2 Salle de jeu M. Lelong : rue Thévenin
Bureau n° 3 Réfectoire G.S. Lelong primaire : rue Thévenin
Bureau n° 6 Réfectoire G.S. prim. J. Ferry : rue G. Péri
Bureau n° 7 École mater. Le Bel Air : rue du Four Défait
Bureau n° 8 Réfectoire G.S. Val Fleuri : 12, rue des Chardonnerettes
Bureau n° 10 Réfectoire G.S. Lelong primaire : rue Thévenin
Bureau n° 11 Réfectoire G.S. E. Zola : rue E. Zola
Bureau n° 12 Réfectoire G.S. Saint-Exupery : 1, allée Voltaire
Bureau n° 13 Réfectoire G.S. A. France : 9, allée Chateaubriand
Bureau n° 14 Réfectoire G.S. J. Jaurès : 8, avenue P. Koënig
Bureau n° 15 Réfectoire G.S. J. Jaurès : 8, avenue P. Koënig
Bureau n° 17 Ecole mater. R. Rolland : allée de Broglie
Bureau n° 19 Réfectoire G.S. L. Pasteur : 6, bd M. Ravel
Bureau n° 23 École Mater. A. Franck : allée Diderot

Pas de majuscule pour Anna Langfus ?






A chaque fois que je passe devant la bibliothèque Anna Langfus, face aux Flanades, je ne peux m'empêcher de me poser cette question : qui a donc un jour décidé de priver l'écrivaine de sa majuscule ?

Si on observe la facade de la bibliothèque, le nom de l'auteur est inscrit en lettres rougeatres : Anna langfus. Comme si son nom et son prénom ne constituait qu'un seul mot, comme si le nom de famille ne méritait pas la majuscule. Comme si l'on commencait une phrase sans but et sans histoire.

Qui a donc privé Anna de la majuscule de son nom de famille ?

S'agit-il d'un acte délibéré, symbolique, plaçant le nom de famille comme un nom commun ? Pour démontrer l'appartenance publique de cet espace de culture ? Pour rappeller au devoir de mémoire chacun d'entre nous, quelque soit son patronyme ?

S'agit-il d'une bourde de l'équipe de construction de l'époque, simple oubli jamais corrigé ?

Il peut paraître dérisoire de se poser des questions aussi vaines que celles ci, je le reconnais ! Mais sans réponse, je sais que je ne cesserai pas d'y penser !

Pour aller au bout de mon esprit tortueux, je vais contacter les services de la mairie, ainsi que les bibliothécaires historiques ... J'obtiendrai peut-être une réponse, et vous aussi !

En attendant je vous laisse découvrir une biographie d'Anna Langfus :

Née en Pologne, dans une famille juive aisée de Lublin, Anna se lance très jeune dans l'écriture. Dès l'âge de quinze ans, elle publie de courtes histoires dans des magazines polonais.

Elle se marie à dix-sept ans et les jeunes époux partent en Belgique où ils poursuivent tous deux leurs études à l'Ecole polytechnique de Verviers. Lorsque la guerre éclate en 1939, Anna et son mari sont en vacances à Lublin. Contraints à rester en Pologne, ils sont évacués vers le ghetto de Varsovie et tentent de fuir à travers la forêt. L'évasion échoue. Anna est emprisonnée et torturée, son mari est pris en otage et exécuté. Les parents d'Anna périront également.

Après la guerre, elle émigre en France en 1947. Elle travaille d'abord dans un orphelinat, puis enseigne les mathématiques à Rueil-Malmaison. Elle épouse un homme qu'elle avait connu en Pologne M. Langfus. Ils ont une fille, Maria. Dans la nouvelle ville de Sarcelles où elle vit, Anna Langfus s'investit dans la vie culturelle de la cité et participe aux activités de différentes institutions juives. Elle fait notamment partie du groupe " Judaïsme français " avec lequel elle se rend en Israël où elle visite le Mémorial de la déportation de Yad Vashem à Jérusalem.

Anna Langfus n'a pas abandonné l'écriture. En 1956, elle fait jouer sa première pièce de théâtre écrite en français, Les Lépreux. Elle y évoque les arrestations et les assassinats des juifs polonais en 1941. Cette forme théâtrale s'avère sans doute trop pénible pour les spectateurs qui sont nombreux à quitter la salle.

Elle écrira d'autres pièces, mais c'est dans la fiction qu'elle arrive à réduire les évocations de l'horreur pour continuer à témoigner. Elle publie en 1960 Le sel et le soufre, un des premiers romans autobiographiques sur la Shoah édité en France. C'est aussi le seul écrit par une femme parmi les œuvres appartenant aux écrivains dits de " la génération d'Auschwitz ". Son second roman, Les bagages de sable, reçoit le prix Goncourt en 1962. Quatre ans après avoir reçu le Prix Goncourt et après un nouveau roman, Saute Barbara, qui porte toujours sur le thème des rescapés de la Shoah, Anna Langfus décède. Elle meurt à Gonesse, près de Sarcelles, le 12 mai 1966. à l'âge de quarante-six ans.

Je vous conseille également la lecture de ces quelques pages du Dictionnaire Littéraire des Femmes de langue française, par Christiane P. Makward, Madeleine Cottenet-Hage, Mary-Helen Becker, Erica Mendelson Eisinger :

Anna Langfus

Sarcelles en 1825

Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, J.A Dulaure, 1825, nous offre une description très pittoresque de notre ville :

"Village assez considérable, situé sur la route de Paris à Chantilly et à Creil, à trois quarts de lieue au Sud d'Ecouen, et à trois lieues et demies au Nord de Paris. On a souvent écrit Cercelles.
Les rois de France avaient, vers le milieu du IXe siècle, une terre, et sans doute une demeure dans ce lieu. Le roi Eudes, se trouvant, en 894, à l'abbaye de Saint-Denis, donna aux Religieux pour l'entretien du luminaire de l'église, une ferme sur laquelle se trouvaient sept familles serves, et un moulin situé au bord de la petite rivière de Roue. Cette concession était détachée de la terre royale, sise au territoire où se trouve actuellement le village dont nous nous occupons. Le titre porte : ex fisco nostro Cercilla.

Sarcelles, à une époque fort reculée, était pourvu d'une cure à la nomination de l'archevêque de Paris. Quant à la seigneurie de ce village, ce n'est guère qu'au XVe siècle qu'on peut remonter pour retrouver des titulaires dont l'existence soit avérée ou digne de remarque.

En 1456, un Jean de Popincourt, avocat au parlement, qui fut, quelques années après, l'un des capitaines, chargés de garder les portes de Saint-Denis contre les Bourguignons, en était Seigneur. Ce Popincourt, créé président au parlement, en 1480, transmit la seigneurie à sa fille, qui l'apporta en dot à Jean Duplessis, maître d'hôtel des rois Louis XI et Charles VIII. Plusieurs personnages du même nom l'occupèrent successivement; après eux on trouve des seigneurs de Sarcelles du nom de Neubourg, investis comme les précédents, du titre de maître d'hôtel du roi ou de quelqu'un des princes. Un des seigneurs de cette famille, Roland de Neubourg, obtint par lettres patentes enregistrées en 1681, l'établissement de deux foires annuelles, de deux jours chacune, à Sarcelles, et en outre, d'un marché tout les mardis. Ce même Roland fit ériger la terre en marquisat : ce marquisat appartenait, dans le cours du dernier siècle, à la maison d'Hautefort. Il y avait dans ce lieu, plusieurs fiefs détachés de la seigneurie. La maison de Montmorency y possédait aussi quelques cens, dans le XIIe siècle. On voit un des membres de cette maison, donner, vers 1200, aux chanoines réguliers du Bois Saint Père, une rente annuelle de vingt sols, in proprio meo de Cercella, est il dit dans l'acte.

Une dame de Hautefort avait établi en 1690 à Sarcelles un petit hôpital soigné par deux soeurs grises. Une dame y dirige ensuite une pension de demoiselles. On remarque actuellement (en 1820 ndlr) dans ce lieu, deux maisons de plasance : l'une nommée Giraudon, appartenait au comte Otto, dont le nom se rattache à presque toutes les négociations importantes du règne de Napoléon, et l'autre au célèbre auteur des Ruines, le pair de France, Volney. Ces deux habitations sont agréablement situées et offrent de beaux jardins; avant la révolution elles ont appartenu au même maître et ne sont séparées que par un chemin.

On ne doit pas, en parlant de Sarcelles, oublier les Sarcellades, recueil de poésies burlesques et satiriques, dirigées contre les jésuites et contre l'archevêque de Paris Vintimille : ce sont les habitants de ce lieu qui figurent dans ces poésies, et qui, dans leur naïveté villageoise, adressent à l'archevêque de dures vérités.

Le territoire de cette commune produit du grain et du vin. Plusieurs des habitants du village sont occupés à fabriquer de fort belles dentelles de fil d'or, d'argent et de soir. A quelque distance de la route est un hameau nommé la Briqueterie, à cause des briques, tuiles et carreaux d'une fort bonne qualité, qu'on y fabrique.

Sarcelles, porté, en 1726 dans le Dictionnaire Universel, pour une population de 1060 habitants, en compte aujourd'hui 1327. Ce village fait partie de l'arrondissement de Pontoise"


La tradition du marché du mardi à Sarcelles remonte donc à plus de 3 siècles !

Sarcelles et la briqueterie



Essai sur la préparation, la conservation, la désinfection des substances alimentaires et sur la construction des fourneaux économiques, extrait, publié en 1818


Subventions pour les communautés


Les élus de la municipalité de Sarcelles, avec l’aide du conseil général, ont voté mercredi 30 mai 2009 de nouvelles aides financières pour certaines des 90 communautés qui composent sa population.

Un centre socioculturel assyro-chaldéen :

Cette communauté réclame ce centre depuis 1996. Dimanche 31 mai, la pose de la première pierre a constitué une avancée majeure pour ces chrétiens apatrides chassés de Turquie et d’Irak. Ils sont 8 000 à Sarcelles. Ce lieu comportera des salles de cours d’araméen, dans le quartier de la sous-préfecture. Un bâtiment de 550 m 2 , dont le budget est estimé à 809 400 . Grâce à une subvention de 161 800 du conseil général, soit 20 % du coût total des travaux, le projet s’est concrétisé. La municipalité a voté mercredi soir une aide de 150 000 sur trois ans.


Un lieu pour la culture juive.

Les premiers coups de pioche sont attendus à la rentrée. Ce centre de 1 000 m 2 attenant à la synagogue sera chargé de promouvoir la culture juive. Des cours religieux, des accompagnements à l’emploi ou dans les démarches administratives, sont prévus.


« Il n’y a plus de lieu pour se retrouver depuis la fermeture du forum des Cholettes, rapporte le rabbin Berros. Nous allons pouvoir organiser des rencontres et promouvoir la culture juive. »

Rappelons que le Centre Communautaire, bien que plus modeste, fonctionne toujours au 10, Avenue 8 Mai 1945.

Ce nouveau lieu qui se veut structurant pour le quartier, grand de 1 000 m2 , pour un budget de 1,388M dont 20 % sont également issus du conseil général.


Des églises évangélistes à l’entrée de la ville.

Ce projet date de l’époque où Dominique Strauss-Kahn était encore maire. Là, pas de financement, puisque c’est un lieu officiellement religieux, mais une facilité administrative. Lors du conseil municipal de jeudi, des parcelles appartenant à la communauté d’agglomération Val de France, ont été revendues à la ville. Sarcelles va ensuite les céder à une association pour construire des églises évangéliques. Le permis de construire va bientôt être déposé. La plupart des groupes évangélistes se regroupent aujourd'hui dans d'anciens magasins ou entrepots.


Mosquée :
La mairie a voté mercredi soir une subvention de 150 000 pour un centre socioculturel. Ce lieu devrait se trouver derrière l’école Jean-Jaurès, à côté du projet de grande mosquée attendu depuis plus de trente ans.

« Le vendredi, le jour de la prière, c’est une catastrophe, s’insurge un membre de la fédération des musulmans de Sarcelles. Nous sommes obligés de prier parfois sous la pluie. La mairie nous prête le gymnase les jours de fête, mais il faut trouver une solution. »